vendredi 8 octobre 2010

Sur la route (enfin plutôt les rails)

Salut à tous!

Après quelques péripéties j'ai enfin pu trouver comment accéder à Internet depuis ma chambre par le biais d'une étudiante italienne, Antonella, qui habite la même résidence que moi.

Mais revenons-en au départ. C'est une journée qui s'est bien déroulée dans l'ensemble, il n'y a pas eu de retards de train, pas d'imprévus, pas de pics de stress de ma part!

Départ à 8h51 de Blois. Un petit avant-goût du caractère interculturel à ce moment-là: un homme espagnol d'une cinquantaine d'années vient discuter avec moi et ma mère après nous avoir demandé le train pour Paris Austerlitz. Eh bien moi qui n'ai jamais appris un mot d'espagnol, j'ai réussi à comprendre (avec l'aide de ma bien chère mère et des ses restes d'espagnol) qu'il travaille en Ukraine en tant que charpentier, que sa fille de 25 ans parle espagnol, anglais, ukrainien, français, anglais, russe, et qu'elle se lance dans le chinois (un mythe, je vous le dis!!), et que l'Amérique ne vaut plus rien aujourd'hui, que ce sont les Russes et les Chinois qui détiennent le capital...

Passage à Paris à 10h44; en arrivant au bout du quai, un chauffeur de taxi m'attend avec mon nom inscrit sur une pancarte. Enlevez-vous de la tête les clichés holywoodiens: les chauffeurs de taxi sont rarement de beaux hommes bien propres sur eux avec les gants blancs!! Celui-là avait un tatouage sur la main et un vieux blouson de cuir; mais une personne calme et très gentille, qui m'a conduite de la gare d'Austerlitz jusqu'à la gare du Nord, et même aidée à remettre mon bardas sur le dos.
Une fois dans le hall de gare, je me dirige vers le panneau d'affichage qui est quasiment illisible tellement il y a de choses écrites:
Une fois mon train repéré dans cet amas de lettres jaunes, je me pose à la terrasse (couverte par le toit de la gare et squattée par les pigeons) du restarant l'Alizée. J'ai rien mangé de transcendant, mais ce qui m'a frappé, c'est le mutsime du serveur, qui visblement ne sait pas dire bonjour, merci, au revoir... Le mythe des parisiens invivables s'est concrétisé pour moi!

C'est aux abords de Bruxelles, vers 15h, que le soleil se montre enfin et donne toute leur rougeur aux briques des bâtiments belges. Je sens alors que je suis doucement entrain de changer d'univers. Surtout lorsque l'un des contrôleurs flamands passe faire son travail et mélange dans la même phrase français, allemand, et flammand! Pas de doute, je suis bien en chemin pour Erasmus =)

Changement de train à Cologne (Köln pour les intimes): je vous mets une petite photo de la gare avec en fond la cathédrale gothique. Je pense que l'architecture de la gare a été reprise sur le modèle gothique car les voûtes en fer ne sont pas sans rappeller les voûtes en ogive ^^

Et l'affichage numérique des destinations... Je trouve que ça manque de cachet mais on n'arrête pas le progrès...

18h09: arrivée en gare de Bochum Hauptbahnhof, fatiguée, mais heureuse d'y être. Deux étudiantes allemandes m'attendent et m'accueillent, avant de m'accompagner à ma résidence et me montrer ma chambre et là, grande surprise pour moi!

3 commentaires:

  1. C'est chouette d'avoir de tes nouvelles! J'adore l'atmosphère des voyages, c'est tellement excitant de partir à l'aventure comme ça. Et puis un voyage plaisant, c'est comme une introduction réussie, ça donne envie de vivre la suite!

    Bon sur ce je te laisse; je sors avec les autres Erasmus (ya un genre de festival à Innsbruck qui s'intitule "Afro Explosion"; sûrement du reggae... Bref), gros bisous!

    RépondreSupprimer
  2. En effet... les arches de voute de la gare vont bien avec la Cathédrale qu'on voit en arrière plan ! ça rend bien !

    RépondreSupprimer
  3. En ce qui concerne les voûtes: T'as vraiment un regard pour l'art! :) J'avais jamais remarqué la ressemblance...

    RépondreSupprimer